The Corner
The Corner raconte la vie quotidienne des habitants de La Fayette Street à Baltimore, un quartier défavorisé rongé par la drogue qu'on vend en plein jour et la violence. DeAndre McCullough, âgé de quinze ans, vit avec sa mère Fran et son père Gary, qui sont tous deux toxicomanes.
Terminée | Américaine | 60 minutes |
Drame, Drama, Mini-Series | HBO, Série Club | 2000 |
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1.06 - Everyman's Blues
Everyman's Blues
Everyone's fates are reveal in this must watch final episode. Fran defeates her drug addiction as Gary deals with his. DeAndre deals with his drug selling and the final path it leads him on.
Diffusion originale : 21 mai 2000
Diffusion française :
21 mai 2000
Réalisat.eur.rice.s :
Charles S. Dutton
,
David Simon
Scénariste.s :
David Mills
,
Ed Burns
Guest.s :
DeAndre McCullough
,
Fran Boyd
,
Tyreeka Freeman
The Corner, c’était déjà pas trop Disneyworld, mais le final enfonce le clou de la noirceur. Noir, c’est noir, il n’y a aucun espoir.
Donc pas d’happy-ending, la drogue est la seule gagnante du récit et la grande majorité des personnages tombent ou retombent dans ses filets, la seule échappatoire possible semblant être de partir les pieds devant. Même les Corner’s boys explosent à la fin, ou sous les balles ou en tombant eux-mêmes dans le piège de l’addiction aux produits qu’ils vendent.
La scène finale qui explique textuellement le devenir des personnages (et oui, pas encore de séquence finale muette avec une musique de fond où l’on suit le destin des personnages, comme Simon l’instaurera quasi-systématiquement à partir de The Wire ) fait froid dans le dos et confirme ce qu’on avait vu lors de la séquence où Blue était retourné dans son ancien squat pour tenter (en vain) d’aider ses amis à décrocher : The Corner est peuplé de morts vivants, pas encore totalement mort, mais déjà plus très vivant.
La dernière interview où parlent les vraies personnes dont la vie vient de nous être raconter achève les dernières réserves et c’est avec un sentiment mélange de tristesse et d’émotion pur que j’ai quitté ces hommes et femmes dont je venais de suivre le douloureux combat qu’est celui de la Vie tout simplement.
Grande série pas évidente.